pour faire écho a tes propos et comprendre ce qu'il a vécu a Carcassonne j'ai trouve cet interview sur le site de AIX en provence
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Christian Labit "Je n’étais pas de ceux qui écoutaient, mais de ceux qui aimaient parler aux hommes».
il y a bientôt un an, Le parC allait jouer sa survie en proD2 à Carcassonne, que tu entrainais. ici, on a souvent entendu que vous aviez pris ce match à la légère et que Le parC aurait dû s’imposer. te rappelles-tu comment vous aviez abordé cette rencontre ?
Dans ma nature, aucun match n’est laissé au hasard. En revanche, nous n’avions plus la possibilité de nous qualifier, et nous ne pouvions plus viser plus haut que la septième place. J’avais tenu à ce que ce match soit pour les joueurs qui n’avaient pas trop joué au cours de la saison. C’est là où je pense que cer-taines équipes qui auraient joué leur survie nous auraient battus. Je n’ai pas vraiment compris l’attitude de beaucoup de joueurs d’Aix, qui n’ont pas, à ce moment-là, chercher à tout prix à sauver le club.
tu confirmes donc ce qui s’est dit ici...
C’est un peu difficile parce que je l’ai vu de l’œil de l’adversaire. Mais en tout cas, je n’avais pas mis la meilleure équipe à ma disposition pour gagner le match à tout prix. Ce jour-là, LE PARC n’a pas répondu présent. S’ils avaient mis les ingrédients, vu l’équipe en face, et vu la semaine que nous avions pas-sée avant d’aborder ce match, je ne vois pas comment nous aurions pu gagner...
après cette rencontre, il y a eu cet épisode où Le parC a failli se maintenir aux dépens de Carcassonne (pour raisons administratives, ndlr). Ça a duré très longtemps, comment vous avez vécu ces moments-là ?
Ça a été le quotidien de mes saisons à Carcassonne... J’ai (le club de Carcas-sonne en fait) toujours vécu sans argent, sans moyens... J’ai toujours eu des garçons qui sont venus pour un discours et la mission sportive que je leur pro-
posais. On a toujours été le Petit Poucet. Tous les ans, on souffrait de ça. Mal-gré tout, je pense qu’on a fait de bons recrutements. Je ne pense pas m’être trop trompé et nous avons réussi à garder tous nos joueurs, si ce n’est ceux qui sont partis en Top 14... L’été dernier, nous avons attendu un mois avant de sa-voir où nous jouerions et, finalement, c’était juste la continuité. Ces difficultés étaient récurrentes.
Ça n’a donc pas été spécialement compliqué à vivre...
Si, ça a été très dur à vivre. Parce que là, on était vraiment sur la corde raide. On était vraiment dans le doute. Surtout que moi, je l’ai appris assez tard : j’avais commencé à appeler les garçons, ils avaient adhéré, certains avaient abandonné des pistes pour venir chez nous... Et puis j’avais des messages tous les jours pour savoir si on était sauvés. Et je ne le savais pas. Ça a été
éprouvant. À force, je commençais à être las de cette situation, parce que mon problème à moi, c’est uniquement le sportif
l'article http://www.provencerugby.com/medias/201 ... S_2014.pdf
