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La Montagne
Carcassonne-Brive (34-14) : une bonne claque largement méritée
On pensait que Brive avait été vacciné par sa défaite à Aurillac. Le match de Carcassonne a démontré qu’il pouvait faire encore pire. Le problème, c’est que cette fois, ça comptait…
En langage familier, c’est ce qu’on appelle se faire marcher dessus. Pour faire simple, on dira que le CAB d’Albert-Domec était pire encore que celui de Jean-Alric. C’est dire…
Pris dans l’engagement et en conquête, trop pénalisés et rendant au pied les rares ballons qu’ils avaient à se mettre sous la dent, les Corréziens n’ont pas vu le jour de la première mi-temps. 24-0 : le score est cinglant pour une équipe qui aspire à jouer les premiers rôles en Pro D2. Quand bien même, elle joue à l’extérieur.
Les premiers points du CAB à la 70e minute?!
Face à cette ombre cabiste, les Carcassonnais ont joué simplement, sans chercher à faire de miracles, mais en s’appuyant sur leurs forces. Résultat, à la pause, Lescalmel, le buteur maison, avait déjà réussi 4 pénalités et une transformation, et Codjo et Acquier y étaient allés de leur essai. Le premier sur une percée et trop de plaquages manqués côté Corréziens. Le deuxième, sur un ballon porté.
Le scénario pouvait-il être pire?? Oui. Sur le seul coup d’éclat briviste de ce premier acte, Bakaniceva sortait, blessé au genou. Noir, c’est noir?!
Le calvaire du CAB était d’ailleurs très loin d’être terminé. Surdominés dans presque toutes les phases de jeu, si ce n’est en touche, les Corréziens encaissèrent encore une pénalité du métronome Lescalmel (2 échecs en 9 tentatives).
Pire, sur leur premier temps fort de ce deuxième acte, une pénaltouche à cinq mètres de la ligne audoise, ils perdirent un énième ballon qu’Erinlé cueilli pour filer à l’essai après une course de 100 mètres (34-0). Le fond était atteint, Brive creusait encore… À la vérité, cela faisait des lustres qu’on n’avait pas vu un CAB aussi dépassé par les événements, en retard sur les soutiens, multipliant les en-avant. Bref, aux abonnés absents.
Dire que les Cabistes attendirent dix minutes du terme pour marquer leurs premiers points, et encore sur un essai de pénalité, résume assez bien le malaise. Dans cette fin de match, on retiendra que Brive retrouva de vagues couleurs avec les entrées de Khinchagishvili, Ribes, Coetzee, Le Devedec ou encore Laranjeira. Mais des couleurs encore bien pâles. Noon fila à l’essai à 15 contre 13. Mais heureusement, serait-on tenté de dire.
Dans cette descente aux enfers, Brive ne peut en effet se satisfaire que de n’avoir pas concédé le bonus offensif.
Dans le même temps, Lyon assénait un énorme 63-15 à des Biterrois que le CAB avait souffert pour battre, huit jours plus tôt. À moins d’une sérieuse remise en question, ça promet pour dimanche prochain…
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